SITUATION POLITIQUE
Comme vous pouvez le voir, le territoire de la République Sahranienne est constitué de deux presqu’îles, l’une au sud, l’autre au Nord. Ces deux presqu’îles sont reliées par l’isthme de Corazol.
Une fracture culturelle, économique et religieuse existe sur l’île de Sahrani depuis plusieurs siècles.
Les populations de la presqu’île Sud sont à grande majorité de confession musulmane, alors que les populations du nord sont catholiques.
Bien que supérieures démographiquement, les populations du Sud ont toujours vécus sous le joug des grandes familles aristocratiques du Nord, lesquelles détenaient la plupart des terres arables du pays et réduisaient en esclavage les Sud-Sahraniens pour les faire travailler dans leurs exploitation agricoles.
Depuis 1945, un système politique démocratique a été mis en place. La ville de Paraiso au Sud fut choisie pour être la nouvelle capitale du pays. Malgré cela, la domination économique du Nord est restée prégnante sur le Sud.
En 2014, des gisements de terres rares, et notamment de Scandium, ont été découvert prêt de Bagango. Les revenus de ces gisements ne profitent qu’aux populations du Nord alors que ce sont des ouvriers du Sud qui travaillent dans ces mines et dans des conditions très dangereuses.
C’est sur ce terreau que progressent depuis les idées terroristes de nombres de prédicateurs salafistes dans les villes du Sud, le peuple étant également influencées par la propagande et les victoires de ces dernières années de DAESH (Etat islamique en Irak et au Levant).
Le 25/03/2017, 37 mineurs sont décédés dans la mine de Bagango à la suite d’un éboulement. Il n’en fallait pas plus pour mettre le feu aux poudres.
Des manifestations monstres ont eu lieux, la population exigeant de meilleures conditions de travail dans ces mines et une plus juste répartition des richesses issues des mines de terres rares.
Ces manifestations ont été réprimées dans le sang, les émeutes ont laissé place à une lutte armée. Une partie de l’armée régulière (les soldats originaires du Sud) s’est retournée contre le gouvernement, aidée par des groupes de civils armés et fanatisés, se réclamant du Djihad global.
Le Front Sahranien pour la Prédication et le Combat venait de naître, la guerre civile sahranienne se déclenchait.
A ce jour, les forces gouvernementales sont considérées comme légitimes par la communauté internationale, bien que de fortes dissensions existent au sein du Conseil de Sécurité.