Section ~> Tireur d’élite <~
Spotteur radio(CDE 1)(CDS) : Chepadbol au 417 L.
Sniper : Guims au M107
Dans la section TE on est rustique, on s’adapte et on domine !
Cette mission fut l’occasion rêvé pour le faire découvrir à Guims.
Un PARD sans histoire et assez rapide durant lequel nous avons même pris le temps d’anticiper comment nous fonctionnerons dans la phase héliportée prévue pour le temps 2.
Pour le temps 1, il était évident que nous ne pourrions pas être approvisionné en cas de gros besoins en munitions. Le M107 et sa plus grosse capacité de chargeur s'imposa pour Guims.
Temps 1 :
Très beau posé d’HOTEL 1, sur la structure pétrolifère mais, je sors coter sol et Guims côté mer.
1ère option :
Que Guims nage jusqu'à l'échelle de la structure. Guims s'est avéré n'être pas assez grand pour attraper l’échelle et moi, j’étais trop petit pour la lui tendre.
2ème option :
Que Guims monte dans HOTEL 1 qui s’est positionné au ras des vagues. Indéniablement pas assez grand, Guims n'est pas parvenue à se hisser à bord.
Troisième option. Rejoindre HOTEL 1 sur la côte pour un nouveau poser sur la plate-forme.
Pendant ce temps, l’infanterie était prête à investir la position AMELIE alors que nous n’avions toujours pas pris le moindre visuel sur les menaces.
Je suis donc monté au plus haut de la structure pour y faire mon travail d'observateur. Un tireur sur un toit au niveau de Brigitte. Un autre sur Oscar 2.
Les groupes d'infanterie étant déjà sous le feu, ces deux là ne firent pas long feu.
Le soucis est venu du D30, ou d'un poste fixe RPG, qu'il m'a fallu chercher de longues secondes et pour cause. Je n'ai jamais rien vu d'autre que sa tête après que l'inconscient change de cible.
Prouvant que le premier posé n'était pas un coup de chance, HOTEL 1 me ramena Guims.
Je déploie donc le Kestrel qui, au joie, trouve le moyen de passer au travers des mailles du sol sans que je puisse recevoir de sa part la moindre information.
Qu'importe, nous ressortons nos vieux abaques et les premières cibles dangereuses pour l'infanterie tombent quand même.
Contraints d'adapter nos positions, je constate que je capte les informations du Kestrel.
Formidable, je délaisse les abaques et utilise ce formidable outil technologique pour spoter.
Il faut bien admettre, que sans lui, il est très difficile de faire les corrections liées au vent. L’occasion de le prouver se présentât lorsque le D30 s'anima.
Seul 20 cm de sa structure dépassait mais une seule PEI fut nécessaire. Le secret ? Prendre son temps, ne pas s'énerver, rester calme, appliquer les bonnes corrections et faire feu ! A plus de 800 m, ce fut un beau tir de Guims !
Temps 2, phase héliporté.
Comme vue sur base, avec la soute ouverte Guims et moi avions visuel sur les 6H d'HOTEL. Malheureusement, impossible à l'un de prendre le même angle d'observation que l'autre.
Qu'importe. HOTEL 1 se place, hors de porté, dos à la menace et nous lui indiquions, à tour de rôle, de combien de degrés il devait pivoter.
Je vois même un avantage à cette mise en place. Si, malgré les 2 km de distance, HOTEL est engagé, l'esquive la plus naturel l'éloigne de la menace.
Me concernant, ce fut une belle mission et une bonne opportunité de partage avec Guims dont, je crois, c'était la première affectation en TE.
Merci à tous pour la soirée !