Zone vie du ~R3F~ > Images et vidéos

Le coin des Artistes

<< < (213/459) > >>

Greg:

Cornac:
Pendant ce temps sur un rivage éloigné de la Méditerranée.... La situation tactique du moment exige une discrétion certaine. Pour cette raison le CPCO (Centre de Planification et de Conduite des Opérations) décide d'engager un "bateau noir" pour évaluer la situation et rendre compte de ses observations... Silencieux et furtif il glisse dans les abysses tel un spectre... SNA de la classe RUBIS, le PERLE est le dernier entré en service.



Ses mats optroniques lui permettent de capter [CLASSIFIE] / un certain nombre d'informations... Il vient par la suite affleurer le dioptre pour évaluer très rapidement la SITAC et déceler toute menace éventuelle. Son périscope d'attaque sorti dépasse à peine à la surface mais l'oeil aguerri de son Pacha a déjà fait un tour d'horizon. Aucun bateau militaire ou civil dans le périmètre. L'opération peut commencer. Paris donne son VERT ACTION.



A bord une équipe très spéciale se prépare depuis déjà de longues minutes. Insérés dans les tubes lances torpilles de 533mm les deux nageurs de combat du commando Hubert s'apprêtent à passer à l'action. A peine extraits de la coque ils vérifient leurs équipements et sanglent leur sac étanche avant d'entreprendre une longue nage d'approche. Reliés entre eux par une sangle de 2m ils vont ainsi palmer de longues heures avant d'atteindre un point précis sur la côte.



Arrivés au bon endroit ils émergent en silence le visage recouvert d'un filet de camouflage. Dans le ressac des rochers ils sont indécelables. L'écume et les algues masquent opportunément leurs formes. Un observateur fortuit ne verrait rien. Une sentinelle aurait un temps de retard... Le SIG 550 est connu pour sa précision et ces hommes sont entraînés à faire but dans toutes les conditions. Mais la mer resterait leur meilleur refuge en cas de rupture de discrétion. 



Une fois certains de leur objectif ils prennent pieds sur la plage à vérifier en profitant de la présence d'un vieux ponton qui servira de guide pour matérialiser la suite des opérations. Afin de garantir celle qui doit venir ils cartographient soigneusement toute la zone : gradient de pente, courants marins, zone de ressac, présence de rochers ou de récifs, nature des fonds, solidité et résistance, etc...



Une fois à terre ils sortent leur matériel de déminage pour s'assurer que la plage est claire de tout piège éventuel. A l'issue ils pourront transmettre un compte rendu détaillé qui permettra de déclencher la phase suivante.



Le lendemain matin un LCU arrive sans encombre depuis le large et le ventre d'un BPC. Il vient débarquer une section de Génie Combat qui a pour but d'ouvrir une route pour permettre les mouvements à venir...



Les véhicules de Génie sont généralement lourds et durcis et rappellent de lointains ancêtres de l’ère du crétacé parfois. Les engins chenillés ont depuis leur apparition sur les champs de bataille de la première guerre mondiale toujours inspiré la crainte et le respect...



Par la suite la SAED du 2ème REG se met immédiatement en mouvement sous les ordres rauques et gutturaux des cadres qui alternent leurs consignes de puissantes injonctions... La discipline de fer de cette prestigieuse entité leur permet de relever tous les défis possibles. Rien n'arrête un sapeur légionnaire... Aussi leur concentration est maximale lorsqu'ils débutent le déminage de l'axe.



La vigilance et l’œil aiguisé du sapeur de tête ont permis à ce dernier de déceler un emplacement suspect. Un pneu trop neuf, sans poussière, et quelques indices imperceptibles que seul un spécialiste peut reconnaitre... Il rend compte à son sergent qui interrompt alors la progression. Le temps de débarquer un adjoint mécanique du ventre du blindé et le petit chenillé va alors vite confirmer le doute initial : un obus piégé, relié à un GSM... Les brouilleurs jouent leur rôle à plein et ce dernier ne peut être déclenché à distance. Il faut toutefois une intervention manuelle pour le désamorcer. L'homme qui s'avance dans sa lourde tenue de protection est conscient que sa première erreur sera également la dernière. Il marque donc un temps d'arrêt avant de s'approcher pour vérifier les abords. L'ennemi ayant parfois le bon goût de piéger les abords de la charge principale...



Cornac:
Pendant ce temps sur la BA 126 de Solenzara les préparatifs vont bon train. Une équipe de chuteurs ops du CPA 10 entame ses ultimes préparatifs sous la houlette de son chef ops. Ce dernier a quelques campagnes a son actif et ce SOTGH (Saut Opérationnel à Très Grande Hauteur) ne sera pas une mince affaire.



Un peu plus loin sur le parking de la Chasse un escadron en campagne de tir vient d'être retaské et se prépare à couvrir l'opération. Il fournira le SWEEP (supériorité aérienne en avance du raid) permettant la protection des ATA (Avion transport d'Assaut) qui auront pour mission de larguer les paras. Sans protection dans cet espace aérien mal famé une mauvaise rencontre est rapidement arrivée... Sous la houlette de l'officier mécano les pistards (en gilets jaunes) s'affairent pour mettre les avions en ligne et réaliser les PPV (visite pré vol). Les "pétafs" (armuriers) attendent leur tour pour intervenir et passer les avions en configuration air-air. Un jeune pilote vient discuter avec eux et s'enquiert des délais des travaux pour son commandant d'escadrille qui prépare les ordres en salle d'ops.



Le moment venu et après un "Mass Brief" conséquent les aéronefs prennent l'air sous l’œil vigilant du Contrôle Local d'Aérodrome (CLA) de la Tour de Zara. Les contrôleurs aériens orchestrent le ballet méthodique des mouvement aériens. La fréquence "GROUND" (Channel 2) donne les clearance de roulage tandis que "AIRPORT" (Channel 14) autorise les décollages et atterrissages. Les montées (ou les percées) sont gérées par "APPROACH" sur le canal 15 et 17.



Les chasseurs décollent en dernier pour économiser un maximum de pétrole. Leur vitesse leur permettant aisément de rattraper les ATA avant leur entrée en territoire hostile. Pour les monoplaces pas de répit il faut rester vigilant dès le lâcher des freins.



Pour le transit les chasseurs restent en "close escort" pour fluidifier la manœuvre et naviguer entre les espaces aériens contrôlés avant d'arriver dans la zone d'opérations.



Puis arrive l'heure du saut ! Les chasseurs ont dégagé la voie et installé un CAP (Combat Air Patrol) en aval afin de garder leurs capteurs dirigés en permanence vers les secteurs de menace. Rien ne passera. Ils tournent au sein des paires en "contra rotating pattern" de 12 NM. A Mach 0.8 pour "faire du fuel". Ou plutôt en consommer moins vite. D'un coup de Post Combustion ils peuvent accélérer et intercepter tout contact.

Derrière par contre l'heure est au froid. Les préparatifs ont été bon train en soute. Les chuteurs se sont débranchés du réseau de bord oxygène et pompent maintenant sur leur réserve. A moins trois minutes tout s'accélère, les gants sont remis en place, la soute est ouverte sous le regard acéré des chefs largeurs qui vérifient chaque détail. La plus petite inattention peut avoir de funestes conséquences. Le VERT libère les énergies et les opérateurs cadencent leurs départs selon un ordre bien précis. Un dernier regard échangé. Un check du poing. On y va.



Au top il faut s'avancer... de plus en plus vite... Effet tunnel... ne regarder que droit devant... La claque du largeur qui accroche le RSE ( (ralentisseur, stabilisateur, extracteur) au passage... Fin de la rampe.. le vide est là : magnétique... la bascule en cabriole... vite rétablie heureusement... Le bruit des moteurs s'estompe remplacé par le sifflement de l'air monstrueux... Il s'accélère.... La vitesse augmente... L'air devient solide... un ami... il permet des appuis...  Le froid : sa morsure est intense ! La mission commence...

Flaw:
Genre c'est 0151 et tu finis pas... C'est ce que c'était.   ;D
Bien carré la manœuvre. Ceux qui ont eu la chance de participer à l'opération AITO l'on vécu (sans le bateau noir). L'éclairage de la zone de débarquement avait était fait par l'URR savamment MEP par l'aéro, par un largage en mer.
L'APSO était arrivé au petit matin avec un convois de barge de transport impressionnant juste après que les GCP soient parachutés sur zone avec leur véhicules léger pour sécuriser le périmètre.

Une sacré opération.

https://www.youtube.com/v/h8fJDKFhOls

h0ppus:
Quand est-ce qu'on y retourne ? Ça fait un moment que j'ai pas débarqué d'un hélicoptère en pleine nuit pour prendre du rens.

Merci pour les images et les vidéos, tout ce que vous produisez est vraiment immersif.

Navigation

[0] Index des messages

[#] Page suivante

[*] Page précédente

Utiliser la version classique