Ah ces images aux combats, surtout d'une tel qualité, ça nous rappel que nous vivons en opération des moment d'un réalisme criant dans une ambiance poignante tant chacun y met du cœur et du sérieux. Cette opération, je vais vous la raconter en détail, en essayant de faire de la concurrence a Reiben, car elle a réuni des moments très dures qui font savourer une victoire finale, obtenue au pris du sang et mettent en avant ce qui fait que nous sommes et restons parfaitement unique et inimitable : Notre envie !
21h00 le ton est donné. C'est en Afghanistan que nous allons pour mener une opérations consécutive a du renseignement précis sur une position djihadiste, un camp d'entrainement. Le capitaine Baptman a pris en main la prépa ops, la SITAC est clair, mais le terrain difficile et piégeux. Les dénivelés afghan sont prédisposé a cacher de l'ENI dans chaque recoins.
Briefing limpide, chacun comprend la mission, l'aéro va encore être mise en œuvre pour les MEP. Je serais à la tête de ma section. De l’éclairage d'itinéraire avec deux reco d'obj puis 3 pièces AA a neutraliser, du rens a donner et la gestion des appuis AIR a coordonner.
La section d'infanterie commando devra elle investir la ruche après une approche en CH-47. Je vais vite me rendre compte que la ruche ressemble d'avantage à un champs d'apiculture parsemé de ruchers.
La préparation est je crois le moment qui me permet le mieux de sentir l'état d'esprit des hommes. Quand les grands discours s'arrête, que les phrases courtes pour les petits conseils bien veillant interrompent a peine les silences. Le bruit des sangles qui se tendent, les magasins qui prennent place dans les portes chargeurs, les équipements de tête qui s'ajustent, les radios qui se règlent, le son des fermetures éclaires et des scratches, les GPS qui se calent, le test du matériel nocturne... Et puis vient le moment des contrôles par binôme, radio check, des test moteurs des appareils et enfin, d'aller voir le grand manitou de toute cette armada qui s'ébranle progressivement : Bapt, ROMEO ready !
Prise de contact avec Djin et Cédric. Je me dis que Cédric va finir par ne plus savoir marcher a voler autant... Mais c'est la der, il nous faut les meilleurs en haut, surtout que les montagnes Afghane c'est une épreuves permanente pour les pilotes, quelque soit le matériel servi.
Tous embarqué dans le MH-6, les pales commencent a tourner, et dans la poussière qui se lève, je vois Bapt arriver... "Djin, vous pouvez y aller... Bonne chance". Je crois que personne ne s'y trompe, nous partons loin, sur un terrain que le mot "difficile" rend commun, mais qui va mettre tous le régiment face à sa réactivité et sa précision. Et c'est moi qui vais encadrer les premiers pions, l'Unité de Recherche et Renseignement R3F. 3 Binômes, dont deux leadé par de précieux adjoint qui ont cœur de toujours faire au mieux et prendre les bonnes décisions, Shaker et Yamak. Avec nous, nos petits nouveaux, Max et Seb, pour qui c'est de prouver leur valeur. Et Cornac... L'art de fasciner. Ce sera mon Binôme.
Trajet dans le silence total, je complète la carte, chacun prends note, je nous sent fort, mais humble.
On arrive, on se pose, et c'est partie !
- Reco des structures proches abandonnées prêt de la LZ : RAS
- Delta Mike mouvement, triangle base avant, pris de visuel sur le premier ZOULOU : RAS
- On investit de toute part le complexe à la recherche d'indice, le rens carte commence et nous voilà configuré pour repartir : RAS
- Derrière nous, le pales du CH-47 font vibrer au loin le silence de la nuit. Ils sont très en avance, pourtant nous n'avons pas perdu de temps.
Mais a ce moment, alors que allions prendre la progression pour éclairer Z2, c'est dans un bruit assourdissant et une lumière intense dans notre dos, que nous assistons médusé au crach du CH-47. Il est a vue, mais malgré tout nous demandons confirmation au TIGRE qui l'escorté... Cédric à la radio est lui aussi sous le choc et les secondes semblent des minutes, mais c'est confirmé. Le CH-47 est tombé entre les arbres.
Vite il faut agir vite. J'ai 18 frères d'armes au tas à 400 mètres de ma position, je donne l'ordre d'aller sur place pour effectuer les premiers soins et remettre sur pied les médics. Dans le même je comprends que le CDO nous demande de poursuivre la mission. Je n'en n'ai pas la force. Un tel incident sur une MEP n'est pas arrivé depuis un bail et je sais que toutes les victimes vont être marqué, la suite de la mission, car notre CDO confirme qu'elle va se poursuivre et qu'un second appareil arrive en médévac, peut en être affecté par le coup moral du crache.
Nous sommes déjà sur les amis. L'équipe 3, Yamak assure l'appui à 80 mètres sur la butte, 1 et 2 avance sur l'épave... C'est un carnage, un tas de blessé. Il faut extraire les médics rapidement. J’essaie par des mots tellement commun de rassurer, de réconforter et de motiver ces soldats meurtri et que j'imagine aisément, très déçu.
Les médic sur pied, pas le temps de discuter, je crois qu'ils sont sous le choc, mais c'est beau, car ce sont deux accrédités, Merlin et Hubert... Nous sommes définitivement lié ! Nous repartons aussi vite que nous sommes intervenu et je jette un dernier coup d’œil sur ce spectacle de désolation et ces deux médic qui commencent a relever leurs CDG... Courage les gars, courage !
Pour nous c'est un retour dans le monde du silence et de la discrétion. Nous avons tourné la page et je sent les 3 équipes totalement dans la mission qui arrive, celle de trouver et de faire neutraliser 3 ZU-23/2. Chaque binôme prend son chemin vers un point d'observation, R2 trouve rapidement sa cible, R3 sera celui qui doit aller le plus loin. De mon côté, je m'attarde sur du rens car j'ai déjà des vues sur le camp ENI, et je m'en remet a Cornac pour trouver notre cible, qui doit être toute proche maintenant. L'infanterie a été mis sur pied et a effectué une progression éclair, ils ont visuel sur notre cible... quelques seconde et... Nous la voyons aussi. Dans le seconde Batp me demande de guider des GBU sur le GRIPEN que Cédric vient de faire décoller dans la nuit de Lytium.
Et là c'est le grand déroulé des équipes drillées :
- Cornac fait venir la première bombe : Coup au but
- Yamak en fait de même : Coup au but
- Shaker confirme que la pièce dans son secteur n'est pas active. Les commandos arrivent aux abords du camp. C'est l'heure de faire sonner le clairon !
- Show force de Cédric et c'est le feu d'artifice en dessous de nous, en un instant, une pluie intense de fer s'abat sur le camps. Je vois les traçantes traverser les murs et les grenades enflammer les bunkers. Je suis ravi de voir que la section c'est remobilisé aux ordres de Fred et Shaun et qu'ils sont remontés comme des baraques a frittes ! L'appui de Blanc est intense (KillJoe serait dont bloqué sur la gâchette ;D ).
Les combats vont durer une heure environ. Nous sommes mis à contribution pour effectuer des tirs de harcèlement (certains font but) depuis nos hauteurs à plus 500, 600 mètres. Nos lasers vont indiqué durant toute la progression des commandos, les positions ou nous identifions de l'ENI posté ou caché. C'est un régale de voir les amis s'abattre sur un fourbe qui se croit caché et prépare son petit effet de surprise...
L'équipe de Yamak organise les feu du TIGRE tandis que je fais rallier Shaker sur ma position, je veux avoir l'ensemble du groupe co localiser afin de sécuriser et faciliter nos manœuvres. En bas, ça progresse, je vois très peu de soin effectué, Bapt confirme que ça avance correctement, les fouilles des premier complexe ont lieu. C'est du coté du stand d'entrainement au tir que BLEU rencontre de la résistance. Le TIGRE ne peut plus aider car, la végétation et les filets de camouflage combiner a l'imbrication des forces empêches des tirs en sécurité. S'en suit une belle phase d'appui rens au profit de BLEU. Shaun est en trans, et c'est communication, j'admire la violence avec laquelle ils avancent. Dans le même temps JAUNE n'est pas en reste et émascule les structures ENI.
Une déco nous fait perdre le TIGRE... C'est vraiment rageant, mais Batp qui semble préparé à toute éventualité s'occupe du RESCUE sous notre appui. Nous sommes idéalement posté, nous voyons tout ou presque, un strobe en arrière manifeste notre position a nos aéronef... Je vois la section URR comme jamais !
Vient l'heure du désengagement, les groupes commando quittent les lieux, derrière eux, c'est le feux et les explosions commandé a distance qui laisse une dernière signature. Pour terminer le travail et éviter d'être suivi, Bapt nous demande de tir de GBU pour finir de mettre le camps de niveau. Les demandes de tir ont déjà étaient préparé et prise en compte en amont, ce travail est juste extraordinaire, Cédric impérial est au diapason tandis que mes deux apprentis commence a prendre un malin plaisir a préparer la tempête.
C'est sur ces deux dernière demande de tir 30 et 31, que nous disparaissons dans la nuit. J'immortalise cette équipe de feu avant notre départ et pour couronner l'excellence de l'exécution de la mission URR, Cédric vient s'inviter sur la photo... Regardez bien le réacteur flambant dans le ciel. Vous avez vue?
Pile à l'heure pour le débreif, je suis comblé. Et pourtant le bilan est mitigé avec la perte de cette hélicoptère en début d'opé. Ce n'est donc pas le bilan qui me contente, c'est bien l'esprit. Je sent la ferveur des soldats fatigué mais fier de l'abnégation dont ils ont fait preuve et de la volonté de rester dans le match et de tout donner jusqu'au bout, qui leur a donné la victoire.
De mon côté, je sais une section URR totalement connecté avec la section aéronavale, le travail accompli dans les règles de l'art. Merci.
Les - :
- Le craches du CH-47
- Le craches du TIGRE sur déco
- Le manque de sentinelles en surveillance au abords du camps. Zone tribale = patrouille légère éparpillés.
Les + :
- La mission, ultra immersive.
- La stratégie de Bapt.
- La mission de l'URR et globalement sont déroulement. Ma meilleurs expérience URR.
- La force de caractère et l'état d'esprit des commandos. Fred et Shaun ont du être fort pour remotiver tous leurs hommes et les amener aussi remonté jusqu'au camps. Clairement cet esprit de revanche a transpiré vue d'en haut.
- L'appui aérien, mesuré, bien cadré.
- La phase d'équipement au début de l'opération. Tout y était pour un énorme final de l'année d'opération R3F 2017 !
Nota : Pour les CDO, le crache du CH-47 m'a permis de voir qu'il faut laisser un délais à l'URR pour que le travail soit fait en amont.
15 minutes finalement, c'est ce qu'il faut pour avoir le temps d'avance nécessaire sur l'action principale.
(http://team-r3f.org/flaw/ope A3/dentsdesabre/OP Dents de sabre URR.jpg)
Remerciements :
- Nos addons maker sans qui tous serait tellement semblable à ce qui se fait ailleurs.
- Les accrédités. Jamais vous n'avez été aussi proche de la team, fiable, décisif et sérieux.
- Mes chers R3F. Malgré les coups dures, et sur cette opération nous avons était mis à très rude épreuve, vous prouvez que c'est bien par notre esprit de corps, l'amour de ce fanion, de notre régiment, cet désormais systématique envie d'être meilleurs et l'immersion que chacun donne à ceux qui l'entoure que nous rendons chacun de nos déploiement intense.
Les heures d'instructions prennent tout le sens quand elles sont restituées avec la pression de bien faire.
Je vous souhaite à tous de bonnes fêtes de fin d'année.