CR MISSION 20240726
BLANC : CdO Cornac
Élément APP/DEFRAP : Steve, Fouine, Kratinho
JAUNE : CdG Nano, Adj LLorkan
300 : KillJoe, Lucass, Putoi
600 : Magic, Akhatrax, Yop
Moyens :
1 x NH-90 pour MEP TARPON
1 x SOC MK V pour base départ du raid nautique
3 x SDV pour INFIL SM des NC (Nageurs de Combat)
1 x LCM pour assaut Amphibie
1 x VBCI/PANDUR
1 x PVP Cdt/App Mo.
T0: GENFORCE avec prise en compte de la mission et de ses différents modes d’actions. Très technique cette OP s’annonce difficile par le large spectre des compétences à mettre en œuvre.
RETEX : la mise à disposition du groupe d’une SITAC détaillée, de matériels prépositionnés (Navire du RAID, SDV, LCM, VHL lourds chargés), d’éléments tactiques valorisant l’objectif (minage défensif, statique, navires, VHL) requiert un travail de préparation minutieux et la validation que la séquence tienne le défi technique et reste dans le temps imparti.
T1: TARPON. L’hélico largue l’ensemble de la Force en ISV à 2000m/2Km pour rejoindre un navire FS qui s’est prépositionné en discrétion à 2 km des côtes. Il marque ainsi visuellement une DZ nautique et porte 2 x SDV sur le pont + 1 troisième à proximité à l’ancre également. Le saut se déroule moyennement : 1 abordage en vol provoque une perte. Un autre pax souffre d’un pb technique (déco). Les deux seront récupérés sur BTAC et réinjectés sur le TARPON directement. Mais la Task Force rejoint son TARPON et se réarticule sans autre Pb 3D. Pas de poser « court » ou hors zone. Pas de perte de matériel.
RETEX : Pilote (CdO) il faut être vigilant sur la tenue des paramètres de vol pour échelonner le largage de façon séquencée et ainsi assurer une séparation optimale des chuteurs. Les paramètres d’ISV (INFIL sous Voile) peuvent être affinés au regard de la distance à parcourir (finesse voile). Il n’était pas nécessaire d’ouvrir immédiatement. Le mode GAINE fonctionne parfaitement dans l’eau et les sacs sont accrochés sur l’homme dès que le parachute est largué en touchant l’eau de façon automatique. Ne pas chercher à toucher le pont du bateau.
T2 : INFIL SM. La mise à l’eau des SDV sur le pont du navire d’assaut se solde par une destruction des 2 x engins. Le troisième reste OPS. CdO régénère le potentiel technique accidenté. La Force peut alors débuter son INFIL dans une eau avec une très faible visibilité. L’orientation est difficile et requiert une tenue de paramètre stricte comme IRL. Un point d’observation périscopique à bonne distance permet d’appréhender les PIC (Point d’Insertion Commando).
RETEX : avant de détacher les SDV il faut veiller à ce que le navire porteur (SOC) ne soit pas à l’ancre et bien débuter par le plus en arrière des deux. Lever l’ancre (touche Windows) avant de naviguer pour le 3ème SDV qui a fait quelques 360° avant de partir au bon cap… Naviguer à l’immersion périscopique au maximum car à moins d’1m de profondeur l’engin est démasqué. Poser le SDV au fond pour permettre aux NC de débarquer. Mef le « bruit » du moteur est décelable à -100m par les sentinelles. Il faut donc terminer à la palme. Les radios SM sont désactivées et ce sont les radios normales qui fonctionnent parfaitement.
T3 : REPRISE DU PORT. Les NC prennent pied sur le port sans difficulté et ne subissent qu’une perte fortuite en réduisant les GAT embusqués. Le port est conquis. La zone de débarquement prévue pour le LCM est confirmée piégée (3 x mines AC) par les dépiégeur (EOD). Ça tombe bien le LCM se présente en attente. 600 désamorce les mines avec l’appui de Blanc qui peut alors percevoir les VHL qui débarquent du chaland de débarquement. JAUNE termine la fouille du fuseau de terrain et verrouille les accès.
RETEX : Le choix des PIC doit permettre de saturer et surprendre les défenseurs qui normalement ne voient pas arriver la Force avant qu’elle n’émerge. La « rupture du dioptre » (faire surface) par les NC doit se faire en ligne de façon synchronisée pour appliquer des feux simultanés. Une sortie décelée et sous riposte ENI peut se renégocier plus loin en s’immergeant de nouveau au plus vite. La phase amphibie « LCM » présente quelques challenges de chargement/déchargement des VHL (auto ou manuel) et il faut bien faire attention à n’écraser personne sur la plage. Le LCM, comme les SDV, navigue à 20 Km/h et doit donc être prépositionné en conséquence pour ne pas retarder la manœuvre.
T4: PHASE TERRESTRE MECA. Le groupe se mécanise à bord du VBCI + PVP et se lance vers son objectif final. En cours de progression il se heurte à un PU en patrouille. L’équipage BLANC en V2 est NEUT tandis que V1 parvient difficilement à traiter la menace (2 x TITANS, C30 + 7,62). Le groupe reprend sa progression sans s’apercevoir que V2 est manquant. Il aborde en sûreté et avec méthode son OBJ en ZURB. Il traite et détruit un blindé ENI + effectif GAT retranché. BLANC qui s’est « auto-médicalisé » revient sur zone et traite un camion de QRF qui arrivait par les 6 heures du dispositif. Un Mi-24 s’est présenté sur zone et a copieusement arrosé la zone à la roquettes heureusement sans dommage pour JAUNE. Pose d’un bouchon de mines de précaution sur l’axe. Fouille complète de la ville, RRI (Réduction Résistance Isolées). Débriefing de finex. 3 x pertes subies sur cette phase donc.
RETEX : Réviser l’emploi des armements de bord organiques (réglage des hausses, etc) pour les équipages MECA. Toujours veiller aux contrôles radio réguliers entre éléments pour lever le doute d’une prise à partie. Une rafale de 12,7 dans le pare-brise du PVP = journée gâchée car CarGlass pas disponible… Garder une distance suffisante entre le VBCI et son INF pour ne pas l’imbriquer en ZURB et tirer partie de son allonge et ses optiques. La menace aérienne est bien présente dans le secteur et un Su-25 fut aperçu en fin de créneau.
En conclusion une belle soirée d’été très challenging mais ô combien variée. Une douzaine de combattants qui ont parfaitement rempli la mission et mis en œuvre l’ensemble des moyens et savoir-faire requis. Un grand bravo et merci à tous pour votre confiance et votre engagement.