Ni argent, ni médailles, simplement d'être français !
Voilà comment l'histoire a commencé. C'était en 1993 et Mariusz Nowakowski venait de perdre sa jambe gauche sur l'aéroport de Sarajevo.
Mariusz a été fait français, peu de temps après, grâce à des mesures dérogatoires car, il y a bientôt vingt ans, aucun dispositif légal ne permettait de devenir «Français par le sang versé» hormis la procédure de naturalisation appliquée à n'importe quel étranger qui en faisait la demande.
Il a fallu attendre 1999 pour qu'une loi soit promulguée rendant l'acquisition de la nationalité française «par le sang versé» automatique pour un légionnaire «blessé en opération et à condition que celui-ci en fasse la demande».
Comme toute loi, elle a fait l'objet d'âpres batailles politiques et, fait sans précédent, elle a été votée à l'unanimité après une forte mobilisation de la Légion étrangère, de ses Anciens et d'un certain nombre d'élus de tous bords.
Si le cas de Mariusz Nowakowski a valeur de symbole, le projet avait déjà été initié dès 1988 à la suite d'auditions menées par Marceau Long dans le cadre de la commission chargée de rédiger un livre blanc en prévision de la modification du code de nationalité.
Pour les besoins d'un film documentaire sur ce sujet il s'exprime sur les motivations qui l'ont conduit à s'y intéresser...
http://www.youtube.com/watch?v=Ipb3L9ZOMB0&list=PLlUigO7fXcRDBWKlzW1ZY6UYlO1AL0PDXMagnifique....