CDG Jaune Flaw
CDE 300 Reiben
GV Guims
GV Nash
L’équipement se fait sans difficultés. Quelques ajustements de détails et vérification du poids (car il nous est demandé de partir légers) mais dans l’ensemble, tout va bien. Je sens un Nash des grands jours qui ne fera aucune approximation jusqu’au bout. Son expérience a été un plus indéniable dans l’équipe.
Nous partons en patrouille sur base le temps de recevoir l’ordre de départ. Le temps de nous mettre dedans, nous travaillons les ordres et déplacements. Puis c’est l’embarquement dans V3. Au point de débarquement convenu, nous montons sur une petite butte et commençons l’observation. Puis nous partons en combat urbain et traversons la piste constituant notre objectif principal jusqu’à son plein sud.
Jusque-là, nous ne tirons aucun coup de feu et assurons pleinement notre mission. Il est alors décidé de partir à l’est vers des patrouilles ennemies importantes. J’ai conscience que nous sommes équipés beaucoup trop court pour cette mission, mais un TP est présent au sein du commandement. Je sais donc que notre objectif sera uniquement de faire baisser les têtes en vue de permettre au TP de travailler hors risques.
Mais au départ, je ne vois pas l’un de mes GV partir trop à droite. Première erreur de ma part, je suis focalisé sur un point à atteindre que je crois finalement ne pas avoir donné. Il me semble, à froid, n’avoir donné qu’un Azimut qui, bien que précis, n’est pas un DPIF complet. J’entends à la radio que quelque chose ne va pas mais le temps d’analyser, mon GV est déjà éloigné d’une vingtaine de mètres et dans la ligne de tir de 600… Je le rappelle et nous nous postons.
Puis, sur un déplacement, le 600 tombe. Je pousse donc mon équipe en première ligne car j’identifie une butte parfaite pour poser un appui avancé. Légèrement décalée par rapport à nos blessés, pas trop éloignée et bien bosselée pour y mettre tout un groupe. Depuis ce point, nous attirons le feu et aidons ainsi le commandement à relever rapidement le 600 pour que l’ensemble de rejoigne. Ce qu’ils feront rapidement.
Mais je commets alors ma deuxième erreur. En effet, dans l’action, je ne me rends compte de notre niveau de mun qu’à 20%... Je fais un point et communique immédiatement. J’aurais cependant dû le faire à 50% comme il se doit. Mais cette erreur sera magnifiquement corrigée par mes GV et le commandement en quelques minutes seulement. Un énorme travail de communication pour gérer les stocks minimum de chacun. J’ai finalement adoré ce moment car nous n’avons jamais arrêté le feu et pourtant, nous avons tous ravitaillé au sein du groupe.
Guims, je t’ai bien entendu sur toutes tes annonces, mais je n’ai pas répondu car le TP confirmais régulièrement prendre en compte. Tu as également fais feu, ce qui était la chose à faire. Les annonces de destruction du TP confirmaient qu’il entendait toutes nos annonces de cibles. De plus, Nash était tombé et je me devait de communiquer sur ce point.
Jusque-là, deux erreurs majeures de ma part mais pas catastrophiques. Cependant, celle-ci va malheureusement venir juste après. Nous sommes appelés à monter près du 600 mais lors du déplacement, nous entendons que le CDG est en danger ++. Nous accélérons et Guims m’annonce voir le CDG à terre. Mon ordre (et erreur grave) : on se poste autour !!
Mais quelle débilité ! Un gars seul n’a déjà pas pu s’abriter derrière le seul et unique rocher miteux du coin ! Pourquoi donc demander à une équipe entière de se mettre là ! Je ne l’avais pas vu mais il y avait un superbe mur une dizaine de mètres plus loin ! Et quand bien même ce mur n’avait pas existé (à poil donc), j’aurais dû soit demander de pousser plus loin pour trouver un abri, soit revenir sur notre position précédente ! En AUCUN cas de se cacher à trois derrière 20cm de caillou…
Guims tombe logiquement car il est le plus avancé, Nash dans la foulée car il est derrière moi et le temps de balancer des fumi blanches et de passer sur le 51 pour annoncer, j’en prends une en même temps que j’appuie sur le bouton de ma radio. Voilà l’erreur qui nous arrête net dans toute progression. J’en suis navré car sur le coup je voulais bien faire et j’ai mis en péril l’ensemble du groupe par un choix non pertinent.
La suite sera une série d’approximation. Payant la chute du groupe et effectivement aussi l’épuisement de la première partie. La première approximation sera de ne pas trouver la M2 (sud-ouest et sud-est mélangés puis arrivés dans un des postes, pas d’arme et je ne l’indique pas à la radio). La seconde de ne pas pousser jusqu’au V3. Là, le 300 a été impeccable et est allé directement se placer au V3 en signalant aux autres d’avancer plus car ce n’était pas notre véhicule.
En conclusion, je fais payer au groupe une erreur d’adaptation au terrain. Tout n’est pas à jeter car je me suis senti fluide et cohérent jusqu’à notre chute derrière cette caillasse… Y compris lors de la gestion des munitions dans le groupe. En tout cas, Guims a été un GV de tête vraiment carré qui a su être rapide dans nos échanges. Un deuxième tir AT-4 un peu trop rapide
mais une logique implacable dans nos déplacements !
Nash est passé à quelques cm seulement de cet hélico à l’AT-4 et je suis vraiment déçu car sans le hangar, on le tombait avec ton tir ! Je t’ai volontairement placé derrière moi au cas où je tombais et même si tu n’as pas eu l’occasion de prendre le relais, tu as été un appui indispensable à mon niveau pour la cohésion de l’équipe. Le transfert de ton Famas, comme le souligne Guims, a été un choix éclairé par ton expérience.
Merci à mes GV et désolé Flaw et Loulou de ces approximations. J’aimerais dire que cela ne se reproduira plus mais je préfère promettre de prendre de meilleurs tombés en garde.
J’ai tout de même passé une très bonne soirée et ai surtout appris beaucoup.