"Nous apprenons aujourd'hui lors du point presse réalisé par le porte-parole du ministère des Armées, que la France ne restera pas sans réagir devant les atrocités commises par le leader fanatique Akram, ce qui préfigure certainement une intervention militaire dans ce pays en proie au chaos. Notre envoyé spécial à Balard, a pu recueillir les déclarations très fermes du représentant civil du MINARMEES, qui s'exprimait accompagné du général Killjoe, qui sera certainement l'officier chargé de cette mission délicate, si l'on en croit les milieux bien informés. Son nom est souvent cité avec celui du général Flaw, et il serait logique qu'une opération de forces spéciales soit lancée dans ces conditions... Mais écoutons tout de suite le reportage de notre envoyé spécial."
"Nous sommes donc à Balard devant l'entrée du centre de presse, attenant aux immeubles du ministère situés dans le XVème arrondissement, en bout de ligne 8 du métro, que les parisiens connaissent bien. C'est dans cette enceinte que depuis 5 ans travaillent toutes les administrations et services des armées, soit près de 10 000 personnes dans ce qu'il est convenu d'appeler l'Hexagone français, en référence à son homologue américain le Pentagone. Mais écoutons le porte-parole."
"Mesdames et messieurs bonjour. La France, qui n'a jamais courbé l'échine, ne restera pas sans réagir devant la barbarie qui a tragiquement emporté nos concitoyens engagés dans une œuvre humanitaire altruiste et généreuse. De plus, ces fanatiques portent une idéologie mortifère, qui vise directement nos intérêts vitaux. Dans ces conditions, chacun comprendra que nous prenions toutes les mesures qui s'imposent, que je ne commenterai pas pour d'évidentes raisons opérationnelles. Mais vous aurez compris, que la présence du général à mes cotés est un signe explicite de notre détermination. Cette dernière ne faiblira pas soyez-en sûrs."
"Dès le soir, les Forces Spéciales sous OPCON (contrôle opérationnel) du GCOS (Général commandant le COS), projettent un renfort au profit de la Task Force sur zone, qui sera engagée dans l'opération. Sur le parking, les hommes s'affairent autour du C-130H qui est préparé. A ses cotés, on distingue un appareil de l'allié américain qui fournit une aide cruciale dans différents domaines (LOG/RENS/RVT en vol)."
"Les PLFS sont embarqués avec tout leur équipement. Les gros véhicules, vont ainsi connaitre leur baptême du feu après une longue phase d'évaluation."
"Le chef de détachement discute des modalités d'embarquement avec les spécialistes de l'AAE, qui gèrent le transit (DETIA : détachement de transit interarmées). La réglementation doit être scrupuleusement respectée (transport de matières explosives, armements, etc). Les régimes dérogatoires sont accordés par l'EM COS, au regard de l'urgence de la situation. Comme on peut l'imaginer, Courteline n'est jamais loin, et les tracasseries administratives doivent être surmonté avant tout départ en opération."
Inscriptions : ici !