CR MISSION Comme annoncé la soirée fut plus que dense ! Raid blindé qui pénètre en profondeur un TRN ENI bien déployé et agressif. Des VHL embossés sur tout le parcours, une menace drone qui vient harceler la rame, des pax embusqués dans les batiments, un encagement ART qui menace de régler son tir, etc... La montée au nord fut épique et parfaitement gérée par le CdG.
Las le dernier morceau fut trop gros et il fut nécessaire de se replier après la perte d'un PVP. Le dernier bond sera donc effectué ce soir jeudi.
Que les courageux se mobilisent on les aura !
Objectifs d'instruction du CdO :
- réaliser un raid synthèse de grande élongation suite à l'instruction cavalerie de la veille :
réalisé- appréhender les réactions face à la menace drone armé (MTO pour Munition Télé Opéré) :
réalisé- monter progressivement en gamme avec une opposition INF à découvert puis postée en ZURB :
réalisé- réaction face à un encagement ART :
réalisé mais à revoir
- assaut mécanisé en ZURB :
à réitérer - franchissement de coupure humide par moyen GENIE :
non réalisé- utilisation de moyens de reconnaissance drones terrestres en milieu confiné :
non réaliséComposition du RAID BLINDE :
Ouverture d'itinéraire par un LECLERC, suivi d'un VBCI sous les ordres d'un ERI sur PVP. Elément génie lourd avec BLANC en queue de rame.
T0 : génération de force sur BTAC. 15' perdues sur la préparation des
drones terrestres (type MINIROGEN ou SRGR) occasionnant un blessé léger. Il faut charger l'objet depuis l'inventaire sans être "dedans" sinon le VHL effectue une ruade... A réviser.
T1 : Le début de raid est paisible même si un VHL posté après L1 n'est pas décelé immédiatement par la rame. La menace drone y est active tandis que le blindé traite un peloton INF sur un carrefour sans difficulté (Box MIKE). Le groupe se chauffe et fait parfaitement face à l'objectif. La menace drone vient harceler la rame. Bonne réaction du groupe qui riposte sans jamais pouvoir toucher l'engin. Le CdG fait cesser le feu lorsqu'il est admis que l'aéronef n'est plus armé pour économiser les munitions de bord. Retex : ces MTO (mun télé opérées) peuvent causer des dégats sur des VHL légers ou du personnel débarqué. Ils sont très difficile à détruire car très agiles.
T2 : Progression en TRN ouvert. Destructions de blindés postés. Réarticulation des renforts retardataires. Un BTR déboule sur nos arrières et agresse l'élément GENIE de Blanc. Prise en compte par V1 revenu en QRF. Sur la BOX MH après L2 la menace est postée dans un batiment PPO qui enjambe la route. Elle prend à partie sournoisement depuis les fenêtres le conducteur de V1 qui était resté exposé. Une perte qui stoppe la manoeuvre et oblige à une phase de combat débarqué. La RRI du batiment occasionne une deuxième perte sur un duel perdu malgré la bonne application "en croisé" du binôme qui monte l'escalier. Affaire réglée par grenade dans la pièce. Dehors les VHL sont harcelés de nouveau par le drone. Un ultime pax embusqué prend à partie Blanc descendu de son engin; Riposte tourelleau DNG et appui INF qui va aux résultats. Relance de la manoeuvre. Un blindé lourd ENI embusqué en sortie de compartiment de ville est détruit.
T3 : Au débouché à découvert de L3 l'ENI repère la colonne et déclenche un tir de barrage ART qui encadre la rame par un linéaire perpendiculaire à l'axe de la progression. Puis il ajuste des coups de part et d'autre. Cette manoeuvre d'encagement n'est pas identifiée comme telle sur le moment. Mef aux coups suivants qui auraient pu/du faire but suite au réglage. La box GOLF qui nous fait alors face fait l'objet d'une prise en compte en règle et les ordres graphiques du CdG sont juste superbes : ATK/COUVERTURE etc. La menace reste toutefois discrète et ne présente pas d'aspérité permettant de l'engager; Comprendre ils sont pétrifiés de trouille au bruit des chenilles et ne sortent pas...
T4 : Le groupe tombe en garde face à l'OBJ principal, se réarticule en base d'assaut puis lance son action principale. Las quelques soucis techniques (obligeant déco reco pour équipage V1) nous font perdre du temps de mise en place. Les ordres sont ensuite : S'EMPARER de la gare en P1, y réarticuler la section débarquée, tenir les ponts en priorité. V2 posté sur l'axe principal est alors lourdement pris à partie par l'ENI. Nous tenons mais difficilement. Une perte subie. V1 qui devait se placer en position d'appui sur la hauteur voisine a des problèmes radio et ne peut se coordonner efficacement. L'ENI monte alors au contact et se fait appuyer par un Ka-52... 2 passes roquettes (heureusement pas sur l'élément le plus exposé). L'ambiance tourne au dantesque... ça claque, ça fume et ça fuse. Les pax sortent les STINGERS, sans succès, et c'est V1 qui le traite au canon de 120 ! Jaune demande alors à se replier car il estime, à juste titre, que cet objectif global n'est pas à sa portée. Il a raison... Blanc relance l'action sur un objectif à sa portée : juste prendre et tenir le premier pont. Jaune se relance courageusement et fait du bilan en s'approchant de l'ouvrage d'art. Ce dernier est alors détruit par l'ENI qui le fait sauter juste devant le VBCI ! Le groupe recule pour reprendre des vues mais tient bon. Malgré la coupure humide à franchir (le SPRAT qui est remorqué derrière le DNG attend son heure !) le groupe peut tout à fait prendre de vive force ce point et la victoire nous tend les bras. Ou plutôt le bout du doigt car c'est sans compter sur une arrivée vicieuse (mais de bonne guerre...) d'un blindé ENI dans nos 6 ! Il massacre l'élément PVP avant d'être détruit.
T5 : JAUNE obtient bien évidement la permission de reculer sur une position défensive reconnue et toujours tenue à l'heure actuelle. L'objectif principal est donc non conquis mais nous avons une bonne compréhension de son dispositif. Le debriefing est alors réalisé sur zone pour rester dans le créneau horaire de la POSP. Mission reconduite à H + 24.
Conclusion : belle prestation collective de toute l'équipe qui est restée soudée dans l'épreuve qui est venue crescendo avant de finir en apothéose cinétique ! La préparation de ce type de séance requiert un travail amont substantiel certes mais permet d'atteindre un degré de réalisme MILSIM plus que satisfaisant. Tout en renforçant nos savoir-faire selon la doctrine R3F. Un grand bravo également au CdG qui a fait preuve d'une lucidité tactique remarquable tout au long de l'opération. C'était propre, net et carré cubique. Merci Nomad !