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Suivi des opérations sur OPEX (serveur public R3F)
Leto:
Une side mission sous les ordres de Mr « Quelqu’un pour une side ? » Baptman :
Opération : Fool’s Metal Jacket
Objectif :
Official Document System of the United Nations Système de diffusion électronique des documents de l'ONU
En 2011, le Takistan est le théâtre d'une révolte populaire, dans le cadre des mouvements de protestation dans les pays arabes. La révolte takistanaise dégénère alors en une véritable guerre civile, les camps anti et pro-gouvenement n'hésitant pas à faire un usage massif d'armes lourdes, de chars et même, dans le camp du leader takistanais, d'aéronefs de combat. En réaction, le 15 avril, plusieurs pays occidentaux et arabes menés par la France, le Royaume-Uni et les États-Unis interviennent militairement dans le ciel takistanais avec l'autorisation de l'ONU, au nom de la protection des populations civiles.
Le 26 avril, le conseil de sécurité de l’O.N.U. est réuni. A l’ordre du jour, la résolution S/RES/1980 (2011) portant sur une intervention militaire sur le sol takistanais est l’objet de vives discussions.
Paris, Londres, Berlin et Lisbonne espèrent pouvoir présenter un texte qui obtiendra l’aval de la majorité des membres du Conseil de sécurité des Nations unies, mais surtout de la Russie. Moscou est un allié de Feruz Abad et dispose du droit de véto.
Le président français, Nicolas Sarkozy, se montre ferme : “Il ne peut pas y avoir deux poids, deux mesures. Il y a une aspiration des peuples arabes à la liberté et à la démocratie, à manifester paisiblement. On n’envoie pas des chars, l’armée, face à des manifestants. On ne leur tire pas dessus. La brutalité est inacceptable”.
Avant le vote, le Ministre des affaires étrangères de la France, M. Alain Juppé, qui est arrivé aujourd’hui à New York pour défendre le texte de la résolution, a constaté l’insuffisance des mesures prises récemment par la communauté internationale pour ramener à la raison le régime takistanais. « La situation sur place est plus alarmante que jamais, marquée par la reconquête violente des villes qui avaient été libérées », a-t-il souligné, jugeant que le Conseil de sécurité ne peut pas laisser faire « les fauteurs de guerre et laisser bafouer la morale et la légalité internationale ».
D’un coté, vindicatifs et non sans arrières pensées (58 % du PIB takistanais provient de l'or noir et de ses dérivés), les américains et les européens plaident pour une intervention militaire d’envergure immédiate.
De l’autre, les russes, qui réfutent tout soutien direct aux agissements du gouvernement takistanais envers la population civile, tentent d’enliser le débat : l’Ambassadeur Vitaly Churkin, de la Fédération de Russie, a ainsi fait observer que son pays n’avait pas reçu d’indications sur les moyens permettant de mettre en place cette intervention. « Non seulement nos questions n’ont reçu aucune réponse pendant les délibérations, mais nous avons aussi vu passer sous nos yeux un texte dont le libellé n’a cessé de changer», a-t-il expliqué.
« Si vis pacem, para bellum » semble être la devise du gouvernement takistanais qui craint l’invasion imminente de son sol. Pour preuve, la livraison récente et discrète de plusieurs T72 par les russes (par l’intermédiaire du Kazakhstan) à l’est du pays. L’armée takistanaise, ainsi renforcée, présenterait une opposition suffisamment dangereuse pour que l’ONU, ne souhaitant pas renouveler le bourbier afghan, abandonne toute vélléité envers son gouvernement.
26 avril 2011
« Ces T72 sont une épine dans notre pied et si on veut le poser sur le sol takistanais, elle doit être enlevée.» C’est en ces termes laconiques que nous avons reçus nos ordres ce jour. L "épine" se trouve juste au-dessus de Ravanay : nous allons nous la retirer du pied à grands coups d'explosifs !
Participants :
300 :
Ben (GV de tête)
J4ckMetal
Benoit
Chelmy
Leto (CdE) (Médic)
600
Baptman (CdG / CdE)
Nono (Médic)
Titouille
Iko
Loulou (special guest star)
Suite à venir....
panda:
(mâchoire qui tombe)
Leto, est tu fou ;D
Un grand bravo, tu nous mets dans l'ambiance un truc de ouf!!! ;D ;D ;D ;D
Tu n'a plus qu'à écrire un livre et sois sur que je l'achete :D
CoolSnake:
Complétement malade ces accrédités ;) ;) ;)
Chapeau Leto.... ;D
Leto:
Opération : Fool's Metal Jacket (suite)
Déroulement :
Chapitre 1 : La prise de Ravanay
« Et si on pousse le réalisme à fond, qu’est-ce que t’as alors, hein ? La réalité ! »
Phrase non culte, non entendue sur le serveur.
Appuyé le dos sur le mur de la maison aux fenêtres carrées et sans carreaux, il scrute les environs qui s’offrent à lui, baignés dans cette lumière particulière que prodigue le soleil levant sur la vallée de Ravanay. Les ombres naissantes et grandissantes soulignent chaque détail d’un décor qui s’éveille partout où porte son regard. Des herbes jaunes parsemées de fleurs aux multiples couleurs criardes jusqu’aux pierres jonchant le chemin de terre sablonneuse qui fend en deux le village en remontant vers le nord, chaque contour, chaque silhouette, chaque texture s’affiche avec une netteté tellement abrupte qu’elle semble fendre l’air dans une immense clameur silencieuse. Ici, les aspérités des murs en torchis dessinent des massifs montagneux, reproductions miniatures des sommets formant l’étau qui enserre Ravanay. Là, ce sont les veines saillantes d’un mûrier à l’âge séculaire qui tracent une myriade de canaux sombres et sinueux qui se perdent sous les feuilles cordiformes. Le ciel, vaste et profond, participe lui aussi à ce concert de couleurs en déployant une lente gamme allant de notes ténues d’azurin limpide à celles, plus marquées, d’un turquoise chatoyant, symphonie pastorale aux accents d’Orient. S’élevant vers cette voûte céleste où disparaissent les dernières étoiles, les vestiges du minaret, autrefois altier, témoignent pour l’éternité, tel un doigt accusateur et moribond, des blessures que lui ont infligées les récents conflits.
Des bruits de pas étouffés surprennent le silence figé qui règne sur le village, les hommes du 600 entament leur progression à l’est et remontent vers le nord. Obéissant à un signe bref de sa main, ses hommes, ceux du 300, se lancent à leur tour. Serrant son fusil contre son torse, il plonge à leur suite le long des maisons encore endormies. De prompts bonds en arrêts fugaces, l’équipe semble avoir entamer un ballet martial à la chorégraphie saccadée : où un homme s’efface en s’élançant vers un autre pignon, se dérobant à quelque démon invisible, un autre surgit reprenant la position du premier, parfait jumeau du précédent jusqu’au regard, fixe et inquisiteur, au même souffle court, à la même détermination dans le mouvement. Le canon de leurs armes, noires et compactes, clairons encore muets à l’allure menaçante, pointe de leur cache-flammes chaque saillie, chaque recoin, fouillant les alentours qui se livrent encore timidement à la lumière matinale. Fermant la marche, il rythme leur avance, parfois d’un regard, parfois d’un geste, avec l’assurance résolument affichée de celui qui sait pouvoir se reposer sur ses hommes.
Soudain, la cohorte se fige. Baigné dans la clarté solaire luminescente, se détache, vigie spectrale érigée au centre de la route, le shalwar kameez sombre de l’homme qui se tient le visage tourné vers l’orient, cherchant certainement la chaleur réconfortante des premiers rayons, annonciateurs hésitants de la chaleur diurne et implacable à venir. Pointe émergée à son flanc, la crosse de contreplaqué de bouleau laisse deviner l’Avtomat Kalachnikova qu’il porte nonchalamment en bandoulière, présage funeste que confirme le pakol aux couleurs des milices loyalistes, hostiles à toute intervention occidentale.
Avant qu’aucun tressaillement n’ait pu trahir les intentions belliqueuses du garde, son arme jaillit alors qu’il se retourne et, accompagnant son geste subit d’un cri féroce, arrose, sans discernement apparent, d’une longue rafale les murs qui se présentent à sa vue. D’abord saisis par la brusquerie de l’attaque, les hommes du 300 ripostent par de brefs tirs qui contrastent avec les interminables déflagrations qu’accompagnent les longues flammes incandescentes que crache l’arme du milicien. Les tirs cessent à l’instant même où ses jambes semblent céder sous son corps. Seule la légère fumée diaphane s’évadant de son fusil anime encore la dépouille du cerbère couché, inerte monceau de tissus déposé là par quelque mystérieux passant fuyant le combat.
Derrière le rideau de poussière fauve libérée par les innombrables impacts qui ont éclaté le torchis des bâtisses avoisinantes, la porte d’une cahute s’ouvre sans ménagement et laisse échapper, tel un animal en furie, ce qui semble être un instant le milicien revenu d’entre les morts tant ses habits, chemise grise tombante sur un pantalon large de même couleur, sont identiques. Cependant, il ne lui est pas laissé l’occasion d’accomplir quelque acte vengeur d’outre-tombe que ce soit et la seconde balle qui le heurte est déjà posthume.
Des voix inquiètes commencent à s’élever, des villageois s’interpellent de maison en maison et partout des pas résonnent dans les habitations. Le départ du groupe vers l’objectif qui l’attend plus haut vers le nord a sonné...
Valentin:
Terrible. ;D
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