Magicfire CDS Cavalerie.Nous étions prévenus que ça allait être difficile, et bien, c’était vrai.
Mais voilà, quatre blindés lourds déployés en deux groupe avec chacun son élément de reconnaissance et d’intervention, on n’avait jamais fait en opération, et en tant que chef de la section cavalerie, ça ne se refuse pas: j’étais plus qu’emballé, j’étais fou de joie.
Avant l’opération, j’ai révisé mes bases dans mon coin, puis, j'ai expliqué, parfois rassuré, mes chefs d’élément. Pour eux aussi c’était une première et ils avaient des interrogations bien naturelles et l’envie de bien faire, sans se rater.
Le jour J, la section a pris ses marques progressivement.
Le terrain était atypique pour des blindés. Nous nous sommes vite rendus compte qu’il était plutôt vallonné, avec une visibilité réduite, mais des parties dégagées, des zones humides, des multiples possibilités d’embossement pour des blindés ennemis: en conclusion terriblement exigeant pour les équipages et nécessitant une attention accrue pour éviter les pièges.
Je me suis efforcé pour ma part de ne pas prendre de risque.
A part lors des rares moments de déplacement en arrière du groupe, j’ai passé mon temps, en arrière, bien à l'abrit, sur la carte à suivre les icones qui se mouvaient. Merci la Neb, c’est un outil irremplaçable.
J’avais avec moi Valdo, un petit jeune invité, en défense rapprochée et mon chauffeur. Très rapidement, je l’ai mis au DLO, afin d’évaluer l’environnement immédiat des unités de cavalerie.
Il a pu ainsi me renseigner sur l’environnement des blindés et des eris tout du long, afin d’adapter mes décisions toute l’après midi.
A cause de sa réaffectation, après la pause repas, j’ai vraiment subis son manque et l’importance de son action pour la dernière partie de l’opération. C’est un enseignement que je retiens.
Les points négatifs : Hors la mission : Murphy pour moi : deux mises à jour de Nvidia qui se chargent durant le jeu et me bouffe la mémoire vive qui font que je lagge comme un fou pendant 3 heures, sans que je comprenne, puis ça finit par m’éjecter. J’en profite pour comprendre ce qui déconne, mettre à jour, rebouter l’ordi et c’est reparti normalement. Mais c’est pas fini ; juste après la pause repas, alors que j’aurais pu régler le problème à ce moment là, mon antivirus qui ne m’avait jamais embêté, me coupe mes communications TS. Pourquoi ? Je ne sais pas. Donc régulièrement des coms que je ne reçois pas ou qui n’émettent pas. Ça m’a gonflé comme ça jusqu’à la fin de la soirée. J’ai faillie demander sa pioche à Pype pour me venger sur le clavier. Remède : aujourd’hui j’ai viré ce con d’antivirus et je vais en installer un autre.
Le passage sur le pont déployé. Dommage qu’on n’ai pas pu faire passer tous les chars ça aurait été beau.
Les points positifs, il y en a beaucoup plus : Des blindés et des eris, attentifs, réactifs, précis.
Des déplacements espacés pour les chars afin de couvrir le maximum de terrain, qui ont été difficilement compris et acceptés pour certains mais qui se sont mis en place progressivement.
Une initiative laissée volontairement aux blindés pour choisir l’emplacement exact de leur point d’arrêt, qui a été rappelée et bien comprise par les équipages, avec un respect absolu des limas.
Le second champ de mines décelé par un équipage de char, malgré sa visibilité réduite, ce qui prouve leur concentration.
La rapidité de redéploiement du groupe bleu après que le pont BIBER ne soit plus utilisable.
En général durant toute l’opération, la rapidité des déplacements, des conquêtes de terrain et d’exécution des ordres reçus. Ça prouve que la chaine était au top et les équipages efficaces.
L’utilisation massive des moyens de feu : pyrotechnique-ment magnifique (même si je n’ai rien vu mais on me l’a rapporté
) et très efficace. Pour ma part je n’ai eu que le son du canon et c’était déjà dantesque.
Le replie de ce qu’on a pu, après la perte complète du groupe bleu et la hargne que tout le monde a déployé ensuite pour repartir et réussir une mission compromise.
La pause repas : les consignes ont été modifiées inopinément et l’ensemble s’est aussitôt adapté, sans faillir.
Comme l’a dit Flaw, ce briefing au milieu de la route avec la nuit qui tombe, entourés de nos impressionnants blindés, avec, ça se sentait, la rage commune de repartir éliminer la résistance adverse malgré la fatigue. J’espère que ça a été filmé, c’est un moment rare.
Enfin, je ne veux pas oublier noir, qui nous a ravitaillé, soigné, facilité le passage en déminant et installant le Biber et j’en oublie.
Et le groupe de Yamak qui a travaillé en coopération avec les blindés dans la fouille des bâtiments et qui a été très efficace.
BILAN: Je suis très enthousiasmé par ce que j'ai vu durant ces onze heures. La cavalerie, bien menée, peut parfaitement remplir son rôle de conquête du terrain rapide et apporter un élément décisif.
Malgré mes problèmes de brouillage radio dirigés tous vers moi par l'ennemi, j'espère avoir été à la hauteur des attentes de mes chefs et de mes espérances de mes subordonnés dans cette mission.
En tout cas, je vous remercie tous, pour la charge qui m'a été imparti et dans lequel je n'ai pas vu passer les heures, et aussi pour votre implication dans vos rôles à chacun du premier au dernier.
Et le 17, je suis inscrit et je fourbis mes armes ....