Un 25 septembre sur Altis :
Un groupe au départ de l'aéroport se prépare à aller soutenir la force Onusienne qui a pris ses quartiers dans la pointe orientale de l'Ile. L'ONU a réussi a sécurisé une zone assez large mais se trouve régulièrement malmenée par des groupes rebelles qui tiennent encore le reste de la région.
Une rame complète est montée rapidement pour apporter l'aide nécessaire. Le trajet se fait sans encombre. Depuis le siège de conducteur du véhicule de tête, l'attention est au maximum pour écarter tout risque d'IED ou bien d'embuscade. Un lapin m'aura fait penser à une mine et aura représenté la seule "alerte" jusqu'à l'objectif.
Après une prise de contact faite entre nos chefs (CDO Nomad et officier de liaison local), nous rentrons les véhicules. Une "méprise" entre gens armés crée un accrochage violent mais la tension retombe et tout le groupe prend part au brief. Objectif : une zone IED signalée à l'est avec potentielle prise de contact au nord dans la foulée.
Incorporé au 600 (CDE Krok, GV1 Hicks), ma 7.62 en mains, nous partons en bon ordre vers la zone IED. En cours de déminage, une mine blesse grièvement un personnel et nous voilà lourdement rappelé à l'ordre. Calme ne veut pas dire que tout va bien. Après des soins rapides, les visages tendus, nous redoublons de vigilance. (Off : je pense retirer l'herbe car c'est effectivement très compliqué de voir les mines avec...).
Avec un appui venant du nord, nous attaquons Dorida. Je suis entre temps passé CDE600. Les accrochages sont quasi constants et un groupe profite de nos risposte pour nous contourner par l'est. Je perds mes deux GV en même temps. L'aide de Blanc (CDO Nomad) soutiendra Jaune (CDG Yamak) dans son mouvement de retrait puis de sécurisation des blessés et un retour base s'impose.
Au moment d'entrer en base Onusienne, le corps d'une sentinelle est vu puis une patrouille nombreuse confirme l'horreur : L'ONU a été attaqué en notre absence et les victimes sont nombreuses. Après avoir traité la menace, nous ne pouvons que constater qu'en dehors de notre officier de liaison et de quelques hommes encore debout, la base a perdu beaucoup.
Un dernier accrochage au sud de la base avec des éléments restés en arrière du départ ennemi et nous pouvons enfin commencer à ranger le matériel.
Je retiens :
- l'importance de rester concentré quelle que soit la situation
- libérer les communications, même hors radio, surtout lors des phases de réorganisation
- ne jamais croire que la mission est terminée (2 accrochages après notre départ de zone de combat dont 1 en base)
- retirer l'herbe (même si je me tate encore...)
- limiter la recherche de visu (600 très sérieux sur ce point et mis sur de très bons rails par Krok)